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ZU et les Zigs​-​Blues en concert à la Grooverie (2019) + 2 bonus

by ZU et les Zigs

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1.
Si je dis que je te veux C’est que je ne t’en veux pas Si je dis que je te veux C’est que je ne t’en veux pas Allez viens, avant qu’on soit vieux On ne vit qu’une fois ! Tu dis qu’avec moi tu es loin De tous tes faux pas Tu dis qu’avec moi tu es bien Que le temps n’existe pas Allez viens, au moins jusqu’à demain On ne vit qu’une fois ! L’amour coule entre nous Et dans tes larmes je me noie L’amour coule entre nous Est-ce un drame si je te bois ? Allez viens, donne-moi encore un coup On ne vit qu’une fois ! Tu as tant de choses à dire Au creux de mes bras Tant de choses à cueillir Les fruits sont là, devant toi Allez viens, viens donc te nourrir On ne vit qu’une fois ! J’ai tant besoin de toi Pour faire de mon mieux J’ai tant besoin de toi La vie n’est qu’un jeu Allez viens, et donne-toi On ne vit qu’une fois ! L’amour roule autour de nous Ils en parlent, ils y croient L’amour roule autour de nous Regarde, ils sont tous en bois Allez donne ta main, et soyons fous On ne vit qu’une fois ! On ne vit qu’une fois ! On ne vit qu’une fois ! (texte ZU - avril 1995) ---
2.
C’est pas parce que tu raques que tu l’auras Ça ne s’atteint pas comme ça, le nirvâna Faut oser s’approcher, frôler les confins C’est le genre de personne au regard lointain Mais si t’es cool, prêt pour une expérience Tu auras droit ce soir Tu auras droit ce soir Tu auras droit ce soir A un ciel de faïence D’où provient son secret, on ne sait pas bien Parfois du trottoir, de la rue, vie de chien Parfois de plus haut, transmis de père en fils Comme le plus vieux métier du monde, exercice Illégal de la débauche de décibels Tout est bon pour atteindre Tout est bon pour atteindre Tout est bon pour atteindre Le septième ciel Car c’est un homme, un homme de joie Le plaisir sur le bout des doigts On le paie, il allonge l’émotion Généralement, t’en as pour ton pognon Allez, viens voir un homme de joie Cette fois, tu verras Tu n’seras pas déçu, crois-moi. Pas toujours un tapin facile Le métier ne tient qu’à un fil Pas toujours sous les lumières Parfois juste un lampadaire Le maquereau en coulisses Fournit les artifices Refrain (texte ZU - septembre 2015) ---
3.
Je parle mal 03:18
J’suis pas du West Side, ça se saurait Plutôt banlieue, personne n’est parfait J’ai rien en commun avec Buddy Guy On roulait pas du tout sur les mêmes rails Alors pourquoi pleurer le lac Michigan C’est pas là-bas que je suis resté en panne Suis pas allé aux puces de Maxwell Street Pas de Muddy Waters dans mon white spirit Mon ghetto urbain, c’était pas le South Side, non J’ai eu Créteil, ses tours et son béton Alors pourquoi te chanter “Rolling Stone” Alors que j’ai bourlingué dans la zone ? C’que tu veux c’est du Chicago Blues Seulement ça va pas être possible Faudrait pas que tu m’épouses Tu me trouverais sûrement pénible Je chante le blues dans ma langue natale Moi aussi j’dis des gros mots, je parle mal Je suis assez du genre loup solitaire Mais rien à voir avec Howlin’ Wolf, c’est clair Moi aussi je me roulais par terre en hurlant Mais c’était pas sur scène comme Burnett le grand Alors pourquoi beugler “No Place To Go” Si mon chemin je sais ce qu’il vaut ? Refrain Chicago blues J’ai pas les bagouses Chicago blues J’rentre pas dans l’bénouze Chicago blues C’est pas ma galtouse Chicago blues Je marche pas... sur la p’louse ! Refrain (texte ZU - août 2014) ---
4.
A quoi ça te serre Ces bras de mer Ces eaux usées Déversées A quoi ça te serre Cet éphémère Ces minutes écoulées Séchées Il est tard pour l’étau Faudrait s’envoler plutôt Pendre la prose, lâcher prise Que le rose nous grise Que le rose nous grise C’est pas de veine Si c’est sans gain Si le vélin saigne A peine, en vain Faudrait qu’on s’enfile Sans s’effilocher Faudrait qu’on s’en fiche Sans se fâcher Refrain A quoi ça te serre Cet ivoire clair Les défenses t’enfoncent Dans l’errance et ses ronces A quoi ça te serre D’avoir le poing en l’air Sans ce nerf odieux De se tendre à deux Refrain (texte ZU - août 1994) ---
5.
Maintenant que je suis mûr Que je bouge mon cul Maintenant que les murs Comme des éraflures Titillent ma veine C’était bien la peine De s’en faire... tout un plat, pour sûr Maintenant pour le blues je suis mûr Maintenant je suis mûr pour le blues J’y aspire comme une ventouse J’en prends plein la gueule, j’adore Prendre son temps ça vaut de l’or J’suis sous contrôle, c’est rassurant J’ai le jus, j’suis au courant Eh, t’entends pas mon acoustique Qui saute tout l’temps à l’élastique ? Maintenant que je suis mûr Que je bouge mon cul Maintenant que les murs Comme des éraflures Titillent ma veine C’était bien la peine De s’en faire... tout un plat, pour sûr Maintenant pour le blues je suis mûr Maintenant je suis mûr pour le blues J’entends chanter les Andalouses J’ai fait mon virage, j’ai pris la route C’est l’histoire du poète en déroute Je fais mon trou, je pisse partout Où on veut de moi, de mon bagou La corde sensible en résonnance J’vous jure qu’il y a de l’écho en France Maintenant que je suis mûr Que je bouge mon cul Maintenant que les murs Comme des éraflures Titillent ma peine C’était bien ma veine De s’en faire... tout un plat, pour sûr Maintenant pour le blues je suis mûr (texte ZU - septembre 2014) ---
6.
Le monde gronde un peu partout Depuis quand est-il devenu fou ? Le monde gronde un peu partout Depuis quand sont-ils devenus fous ? On ne veut pas être comme eux Alors voilà, on joue les bleus Une question revient à chaque fois Quel pourrait être le combat ? Une question revient à chaque fois Quel pourrait être notre combat ? On ne peut pas être comme eux Alors voilà, on joue les bleus Nous, nous, nous, on n’est pas comme eux Nous, nous, nous, on vaut bien mieux Peut-être un peu naïfs Pas assez incisifs Comme ce ciel qui promet d’être heureux Comme cette mer où flottent les enjeux On prend toutes les nuances Et on joue les bleus Et dans la vie de tous les jours C’qui manque vraiment, c’est de l’amour Et dans la vie de tous les jours C’qui manque vraiment, c’est de l’amour Comment peut-on faire mieux ? On sait pas trop, on joue les bleus Ça marchera pas sous la terreur Où est passé le pouvoir des fleurs ? Ça marchera pas sous la terreur Où est passé le pouvoir des fleurs ? Faudrait pouvoir bâillonner dieu On est bavards, on joue les bleus Refrain (texte ZU - décembre 2015 et juillet 2017 ---
7.
Les filles qui sont à droite Elles vont à gauche Les mecs qui sont à gauche Ils restent là Tous ceux qu’ont un verre vide Ils vont s’le faire remplir Et pis z’en ramènent deux ça fait plaisir d’offrir On va vous tortiller c’t’endroit... Jusqu’à minuit moins trois ! Printemps, hiver, été Quand l’automne va tomber Pour pas qu’i’ fasse mauvais Tout l’monde va tortiller Y’a rien pour l’interdire Ni même vous empêcher D’faire tout c’que vous voulez plus tard dans la soirée On va vous tortiller c’t’endroit... Jusqu’à minuit moins trois ! Moi j’connais une nouvelle danse Elle s’appelle le tortillage Viens baby on va tortiller Toute la nuit chez l’oncle Sam Hey baby on va tortiller On va faire le tortillage Viens baby on va tortiller Toute la nuit chez l’oncle Sam Moi j’ai essayé De danser tout l’été Et pour m’réchauffer C’est bien de continuer “Mais qu’est-ce qu’i dit ?” “Mais qu’est-ce qu’i dit ?” I’ dit : Moi j’connais une nouvelle danse Elle s’appelle le tortillage... ---
8.
Blanc-bec 04:28
J’voudrais changer de gueule Me tartiner de cirage Faire bien plus que mon âge Et chanter comme l’aïeul J’voudrais qu’à la guitare Mes doigts fassent du picking Que ce soit pas une tare De faire sa p’tite cuisine Mais rien à faire C’est écrit dans mes plans J’arrive pas à jouer hors du temps De toute façon je le vois tous les matins Y a comme une voix Qui me dit tout bas : “Il faut te faire une raison, mec Toute ta vie tu s’ras un blanc-bec” Alors je m’suis tiré Tenté le grand écart J’ai battu le pavé Et bu tous les soirs Jamais eu de chance en amour Et impossible de prendre des cours J’ai hanté les comptoirs Ça oui, complètement noir ! Refrain Et pis un jour basta ! J’ai ouvert grand le bec Si tu rates l’ultra Faut pas louper l’nec ! A force de devenir vieux Ça allait vachement mieux Même si à l’entour Rôdaient les vautours (Comme toujours) Bon c’est à faire, A écrire dans mes plans Il faut que je m’joue du temps Maintenant, du matin au soir Ne pas perdre le nord Je me le dis bien fort : “Il faut t’faire une raison, gars Toute ta vie y aura plus con qu’toi” (Texte ZU - décembre 2012/mai 2013) ---
9.
Encore une paire de pompes qu’est complètement usée C’est quand même pas possible tout ce qu’on peut faire à pied Celles-ci m’allaient comme des gants, les voilà foutues Va falloir se résoudre à les mettre au rebut Et quand je pense à tout c’qu’on a fait tous les deux Y’a pas beaucoup de femmes qui peuvent t’épouser mieux Oh vin dieu ! Encore une paire de grolles qui s’en va, qui me lâche Sont toutes rafistolées, moi j’aime pas quand on gâche Ça faisait pourtant un bail qu’on usait les cailloux A faire le P’tit Poucet, elles et moi, tout partout Arrive un jour où faut se rendre à l’évidence Les contes sont faits, j’suis assigné à résidence Et comment je danse ? J’peux quand même pas y aller pieds nus Les doigts en éventail, on bouge plus Surtout si c’est sur la plage arrière T’façon j’ai pas d’auto et j’en suis fier Même si en marche you win, sur place you lose J’crois bien que j’ai chopé le blues des shoes Encore une paire de tatanes à mettre à la benne C’est comme la s’melle, j’suis défoncé, j’ai de la peine Elles et moi on était comme les doigts de la main Ça claquait droit dans mes aimables brodequins Le cordonnier a revêtu son habit de croque-mort A ouvert la poubelle et il m’a mis dehors Ça alors ! (texte ZU - août 2017) ---
10.
Pourvoir 07:33
Ils se trimballent l’air arrogant Avec cette façon de nous dire Qu’ils ne s’occupent que de leur clan On ne comprend un traître mot De leurs mélopées hoquetantes Si facilement remises à flow Nous sommes dans un bel état Le genre humain se délite A force de maintenir comme ça Les privilèges et les élites Ils se pavanent en limousines Au moins trois smic sur le dos Et osent rôder vers les usines Ça fricote avec la justice Je tombe un peu, je reviens vite Et à la raie publique je pisse Refrain Arrivera-t-on un jour à détruire Ce monde et ses mâchoires Changer d’étau d’esprit et enfin dire Que l’on pourra ne plus pouvoir Mais pourvoir Pour voir Pourvoir Pour voir... (texte ZU - mai 2017) ---
11.
J’suis bourré, J’suis en train de piquer du nez J’suis bourré, J’suis en train de piquer du nez C’est comme ça qu’je suis Chaque fois qu’ma nana est partie. J’vais jusqu’à la rivière pour me foutre dedans Ma nana s’pointe et m’dit : “Stop, c’est moi qui te dirai quand !” J’suis bourré, J’suis en train de piquer du nez C’est comme ça qu’je suis Chaque fois qu’ma nana est partie Je t’aime, ma belle, Ouais, Tout feu, tout flamme T’aimer comme ça, tu sais, c’est une vraie came Je t’aime le matin Et le soir aussi Mais chaque fois que tu pars Tu me laisses seul ici Refrain Je t’aime, ma belle, de tout mon cœur Avec toi je suis un sacré torpilleur Je mentirais si tu me le demandais Maintenant je sais qu’ça sent super mauvais Refrain (texte ZU - septembre 2012) ---
12.
Y’a des jours comme ça C’est pas la frite Y’a comme un voile dans l’air Qui fait que tout est gris Y’a des jours où les heures Devraient passer plus vite C’t’aprè’m j’suis mûr Pour la claustrophobie Encore trois plombes à tirer Dans c’bureau qui m’sort par les trous d’nez Faut que j’me tire ailleurs Faut que j’me tire ailleurs C’est pas une vie D’être toujours enfermé Faut que j’me tire ailleurs Faut que j’me tire ailleurs Dans un avion Qui n’est pas en papier Bien sûr ce soir Je vais sortir ma p’tite Comme d’habitude, On ira au ciné Sûrement pour voir Quelque chose d’insolite L’insolite au moins, Ça change les idées. Mais dès que le film est fini, On retombe dans la réalité Y’a des jours comme ça Où je m’demande Si la vie vaut la peine d’être vécue Y’a des jours bien trop longs Qui font gonfler les glandes Le quotidien me pèse Je m’sens dev’nir bossu Y’a plus rien qui me branche J’en ai plein l’dos, Plein les bottes et plein l’cul Malgré tout faut pas trop Que j’me plaigne. Je n’suis plus seul Dans ce monde pourri. Avec ma p’tite J’peux même dire que ça baigne. Ça c’est sûr on s’aim’ra toute la vie De c’côté là pas d’malaise Mais quand même par moment Je vieillis ---
13.
Le jour où je t’ai vue Tu as pris les devants Franchement si j’avais su J’aurais botté ton cul avant... Mais c’est la dernière fois C’est la dernière fois C’est la dernière fois, babe Que j’mets mon nez là-dedans ! Tu m’as trouvé violent T’as dit : ”J’en fais autant” Tu as pris ton élan Et j’en ai eu plein les dents... Refrain T’as voulu qu’on voie des gens Tu m’as présenté tes parents Tu m’as présenté tes enfants Tu m’as présenté tes amants Refrain T’as voulu qu’on se marie T’as dit : ”C’est pour longtemps” Et puis à la mairie Tu m’as fait du flan... Refrain Alors on s’est dit faut que ça roule Faut faire les choses en grand Mais un gamin pour qu’il roucoule Il lui faut du sentiment... Refrain (Texte ZU - juin 1995) ---
14.
Tu veux l’âme sœur pour la vie Ou bien un cul juste pour la nuit Femme brune un mètre soixante Homme marié dans les quarante Veuillez entrer votre code PIN Et indiquer vos origines Tu en verras bien des couleurs Bienvenue au zoo du bonheur Ça t’incite Ça t’excite En rose ou anthracite Chat, mail, tweet, shit Derrière l’écran tu fais sissite A genoux ! Ah je noue ! Tu es si seul(e) mais tu insistes Tu cours après ton tour de piste Et quitte à faire un four C’est quand même fou ce que l’amour Ça suscite Ça suscite A quoi ça rime de s’isoler Il faut payer de sa personne C’est la langue sans le papier La voyelle cherche sa consonne L’art de savoir s’orthographier Trouver remède à tous ses mots Et avec l’autre s’imaginer Quittant la grille du zoo Refrain (Texte ZU - novembre 2016) ---

about

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Le vrai titre est "Acte I, scène 1", premier concert de ce quartet, vrai pari, caméras, retrouvailles personnelles avec l'électricité et la scène avec un groupe, un peu comme un saut dans le vide… Mais tout va bien !
Le show a eu lieu à Lyon (France) le 9 mars 2018, mais l'album est sorti plus tard.
Financé en crowdfunding chez Ulule fr.ulule.com/livezz/ (label Bluesiac)

Si le magnifique CD vous tente : zublues.fr/boutique

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The real title is "Act I, scene 1", the first concert of this quartet, real bet, cameras, personal reunion with electricity and the stage with a band, a bit like a leap into the void… But everything is fine !
The show took place in Lyon (France) on March 9, 2018, but the album was released later.
Funded by crowdfunding at Ulule fr.ulule.com/livezz/ (Bluesiac label)

If the magnificent CD tempts you: zublues.fr/boutique

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credits

released June 4, 2019

ZU (guitares, chant) et Les Zigs : Georges-Henry Peyrin (claviers), Laurent Coulaud (batterie) et Jérémie Vinet (basse, chœurs).
Paroles, musique (*), arrangements : ZU
Enregistré le 9 mars 2018 à la Grooverie (Lyon)
Son, mixage, mastering : Stéphane Defez (Omni Studio)
(*) Sauf n°7 (Benoît Blue Boy), n°11 (Sonny Thompson / Fort Knox Music) et n°12 (Bill Deraime)

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ZU (guitars, vocals) and Les Zigs: Georges-Henry Peyrin (keyboards), Laurent Coulaud (drums) and Jérémie Vinet (bass, backing vocals).
Lyrics, music, arrangements (*): ZU
Recorded on March 9, 2018 at the Grooverie (Lyon)
Sound, mixing, mastering: Stéphane Defez (Omni Studio)
(*) Except n ° 7 (Benoît Blue Boy), n ° 11 (Sonny Thompson / Fort Knox Music) and n ° 12 (Bill Deraime)

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