1. |
L'idiome du village
03:01
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En tant que femme
Tu es mon type
A cette épigramme
Il faut que tu participes
Puisqu’il faut conjuguer
Le genre avec l’espèce
Il suffit d’accorder
Ma verve avec tes fesses
Si tu es mon projet
Que je suis ta conquête
Le compliment d’objet
Est totalement direct
En tant que femme
Tu es mon type
Sur toute la gamme
Je veux que tu t’émancipes
Quand s’éveillent les sens
Il faut sentir l’astuce
Ce que la langue encense
Ce qu’elle lape, ce qu’elle suce
Propre de l’attribut,
Je pénètre l’adage
Qui dit vil, dit féru
De l’idiome du village :
En tant que femme
Tu es mon type
Et ce au grand dam
Des cultes et saints principes.
(Texte ZU octobre 2001)
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2. |
C'est y vert ?
01:58
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C’est y vert
Ou c’est y bleu
Ces quatre yeux
En plein hiver ?
Deux beaux marrons
Et une chute
Les uppercuts
Ont eu du bon !
Foutue par terre
La frontière
Tombé le mur
A la mesure
Voici la neige
Et ses arpèges
Quelques aveux
Dans les cheveux
Brouillons les pistes
Les lendemains
Et les chemins
Sont anarchistes
La cheminée
Est là-dedans...
Ce paravent
Des coeurs gelés
C’est y vert
Ou bien noisette
Dans les mirettes
De l’hiver ?
C'est y bleu
Ou c'est y vert ?
(Texte ZU février 2006)
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3. |
207.61.16
03:50
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J’avais pris l’habitude
De forcer les souvenirs
Du côté des pleurs, mais les rires
Etouffés... (é)perdus
Jaunissaient
Puis vint l’âge mûr
Comme un nerf que rien n’épure
Et tous les gamins du quartier
Dans ma cour d’récré
M’ont cerné
Christine Fumeron
Est-elle bûcheron ?
Philippe Ludet
En voilier ?
Yannick Aplogan
Toujours étudiant ?
Allez, pince-moi
Faut se tirer d’là
Philippe Calmont
Est-il moins con ?
Frédéric Weber
Millionnaire ?
Françoise Alliot
Dactylo ?
Saisir l’opportunité
De quitter la cité
207.61.16
Tel est phone
Qui croyait prise
J’ai changé de numéro
Pour cette petite brise
Que sont devenus
Tous nos rêves de petits mômes
Quand on se prenait au Jeu d’Paume
Pour aller d’un bond
S’envoler ?
Les filles d’un côté
Et de l’autre les garçons
Ces petits clins d’oeil à la con
Vont dans mes valises
A leur guise...
Philippe Méaux
Est-il toujours beau ?
Catherine David
Impavide ?
Et Christian Ruiz
Please,
Dites-moi que
Tout ça ne s’oublie pas
Denis Chapot
Fait-il son loto ?
Stéphane Brun
Remboursé ses emprunts ?
Laurence Chabert
Dans un ministère ?
Entrer dans la danse
Ou bousiller l’enfance
207.61.16
Tel est phone
Qui croyait prise
J’ai changé de numéro
Pour cette petite brise
A la déli-délo !
Woa, super beau ton roald (*)
Allez, j'te le fais à la tique, ok ?
(Texte ZU 30/11 et 07/12/2000)
(*) soldat. Peut-être de Roald Dahl, écrivain américain dont des jouets ont été commercialisé sous son nom…
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4. |
Maude Amour
03:59
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De la nervure des Appalaches
Jusqu’aux cheveux de la savane
Sait-on jamais où elle se cache,
À quelle terre elle se condamne
Des bulles d’air d’aéroplanes
Aux isoloirs de béton
Sait-on si elle se pavane
Ou si seulement elle se morfond
Délivrez Maude Amour
Dans mon cœur
Elle se meurt
Libérez Maude Amour
Libellule
Qui brûle
Écoutez Maude Amour
Dans mon âme
Elle clame
Mille et un mots d’amour
Des vapeurs orientales
Aux rigueurs du grand nord
Que sont ces rêves qu’elle inhale,
Libre ou rebelle lorsqu’elle s’endort
Des plus violents manifestes
Aux tendrissimes aveux
Sait-on jamais ce que ses gestes
Auront de doux, de périlleux
Refrain
Et des plus belles trahisons
Aux plus torrides dévouements
Sait-on seulement ses intentions
Lorsqu’elle affirme et qu’elle dément
De l’étincelle de ses yeux
Aux vertiges de son regard
Que peut-on dire de ces dieux
Qui la rivent à l’histoire
Refrain
(Texte ZU avril 1988)
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5. |
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J’écris des chansons à Tex
Sur cette chienne de vie
(de visu, de visu)
En accords et à cris
J’écris des chansons à Tex
J’écris des chansons à Tex
Ça me met de bon poil
(autant d’tiques, autant d’tics)
Mais j’m’en mêle mal
J’écris des chansons à Tex
Et je me mords la queue
A lui rebattre les oreilles
Et il baille, baille aux corneilles
Bonjour la tête de noeud !...
J’écris des chansons à Tex
En lâchant le morceau
(le mors, sot !, le mors, sot !)
Me dressant, faisant le beau
J’écris des chansons à Tex
J’écris des chansons à Tex
Mais voilà y a un os
(et l’os pisse, et l’os pisse)
C’est moi qui lève le papatte... le pathos
J’écris des chansons à Tex
Et je me mords la queue
A lui rebattre les oreilles
Et il baille, baille aux corneilles
Bonjour la tête de noeud !
Bonjour la tête de noeud !
Bonjour la tête de noeud !...
(Texte ZU 19 août 1998)
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6. |
Graine de connerie
03:40
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Il faut faire des enfants
Une biche avec un faon
Il faut faire des gamins
Un p’tit gars avec des poings
Il faut faire des gosses
Une garce ou un molosse
Il faut faire des mômes
Home sweet home
Il faut faire des pilons
S’allonger, ouvrir le con
Il faut faire des mioches
Creuser ça à la pioche
Il faut faire des bambins
Une fée ou un devin
Il faut faire des merdeux
Des aveugles avec des yeux
Il faut faire des marmots
Têtes de lard, mots nouveaux
Il faut faire des petits
Faut bien rester en vie
Il faut faire des mouflets
Reproduire ses effets
Il faut faire des chiards
Quelques accrocs sur le billard
Il faut faire des moutards
Sur le mou, sur le tard
Il faut faire des loupiots
Mettre sa poule au pot
Il faut faire des salopiauds
Du foutre de salaud
Il faut faire de son mieux
Même des cons heureux
Il faut faire des bouts d’chou
En mettre plein les trous
Il faut faire des crevettes
Du rose en layette
Il faut faire des garnements
Se prouver qu’on a du cran
Et mettre sur les gônes
Nos espoirs qui déconnent
Il faut faire des polissons
Leur léguer nos illusions
Il faut faire des vauriens
Puisque nous on ne vaut rien.
(texte ZU octobre 1994 / novembre 1995)
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7. |
Des beaux des beaux
02:38
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Quand on m’dit que j’suis beau
J’me marre bien fort pour pas qu’tu t’endormes
Tu es ma grosse Arielle
Et moi j’suis ton Levy
Hein ? non pas Strauss plutôt Bernard-Henri
L’amateur du pire, et encore...
La laideur innée
Des beaux des beaux
Se cache sans
Défaut défaut
Même musique même salsa pour ma Ferrari
Que tout l’monde trouve si jolie
Sacrée bagnole, c’est moi qui passe
Et c’est elle qui brille, la classe
C’est comme ma pétasse
Qui n’suce que du sans plomb
Refrain
Enfin, faut faire avec c’qu’on n’a pas
Not’ belle gueule, nous on n’y peut rien
D’ailleurs, nous les crétins
C’est beau comme Dieu nous accorde
Toute sa miséricorde
Car
Refrain
(texte ZU - 26 août 1998)
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8. |
Ah oui, c'était over
03:04
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Ah oui, c’était over the rainbow
On en a vu de toutes les couleurs
16 millions, c’était marqué au dos
Faudra voir à kiner la douleur
C’était comme la chanson des Rita
Seulement fallait pas qu’ça r’commence
Finalement c’était pas si mal quand j’y pense
Et pis v’là qu’on est deux à deux, avec ça...
PERSONNE A AIMER
PERSONNE A AIMER
PERSONNE A AIMER
PERSONNE A AIMER
J’revois l’prospectus, c’est louche
Quand y a rien d’écrit, y a rien à dire, shit !
Mais là ça parlait d’une douche
Ecossaise à monter soi-même, en kilt !
Faut bien admettre qu’on s’aimait pris
L’un dans l’autre on s’est trempés, et vice versa
Les langues et les sales gueules, c’est plus tard qu’on les délie
Pour la déposition, vous signez là… là !
(Je n’ai) PERSONNE A AIMER
(Elle ne veut plus) PERSONNE A AIMER
(M’faudrait une) PERSONNE A AIMER
(Elle n’a besoin de) PERSONNE A AIMER
Ah oui, c’était over the rainbow...
(texte ZU - 6 avril 2009 - 3h)
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